Tous les membres des sociétés associées à l'EAP, ainsi que les membres individuels de ces dernières, sont tenus d'exercer leur profession avec un sens particulièrement aigu de leurs responsabilités vis-à-vis de leur travail thérapeutique et des personnes avec lesquelles une relation particulière est créee par le biais du traitement psychothérapeutique. Les sociétés nationales de l'EAP sont dans l'obligation de prêter une attention toute particulière aux questions de déontologie. Cela s'applique aux formateurs, et aux candidats des organisations nationales en questions.
Les règles de déontologie
des organisations nationales
- visent à protéger le
patient/client contre les applications abusives de la
psychothérapie par les praticiens ou les formateurs,
-
servent de règles de conduite à leurs membres,
-
servent de référence en cas de plainte.
La profession de
psychothérapeute est une discipline spécifique du domaine
des sciences humaines. Elle implique un diagnostic et une
stratégie globale et explicite de traitement des troubles
psychologiques, sociaux et psychosomatiques. Les méthodes
utilisées reposent sur des théories scientifiques de
psychothérapie.
Par le biais d'une interaction entre un ou
plusieurs patients/clients et un ou plusieurs psychothérapeutes,
ce traitement a pour objectif de déclencher un processus
thérapeutique permettant des changements et une évolution
à long terme.
La profession de psychothérapeute se
caractérise par l'implication du thérapeute dans la
réalisation des objectifs précités.
Le
psychothérapeute est tenu d'utiliser sa compétence dans
le respect des valeurs et de la dignité de son patient/client au
mieux des intérêts de ce dernier.
Le
psychothérapeute doit indiquer son niveau de qualification dans
la spécialité où il a été
formé.
Le psychothérapeute doit exercer sa
profession de manière compétente et dans le respect de
l'éthique.
Il doit se tenir au courant des recherches et du
développent scientifique de la psychothérapie - ce qui
implique une formation continue permanente.
Le
psychothérapeute est tenu de ne pratiquer que les
méthodes de traitement et dans les domaines de la
psychothérapie pour lesquels il peut justifier de connaissances
et d'une expérience suffisante.
Le pychothérapeute et son équipe éventuelle sont soumis au secret professionnel absolu concernant tout ce qui leur est confié dans l'exercice de leur profession. Cette même obligation s'applique dans le cadre de la supervision.
Dès le début de la
thérapie, le psychothérapeute doit attirer l'attention de
son patient/client sur ses droits et souligner les points suivants :
-
type de méthode employé (s'il le juge approprié
à la situation de celui-ci). Il précise les conditions
d'annulation ou d'arrêt),
- durée
présumée du traitement,
- conditions
financières (honoraires, prises en charge, réglement des
séances manquées),
- secret professionnel,
possibilité de recours en cas de litige.
Le patient/client
doit pouvoir décider lui-même si et avec qui il veut
entreprendre un traitement (libre choix du psychothérapeute).
Le
psychothérapeute est dans l'obligation d'assumer ses
responsabilités compte tenu
des conditions
particulières de confiance et de dépendance qui
caractérisent la relation thérapeutique. Il y a abus de
cette relation à partir du moment où le
psychothérapeute manque à son devoir et à sa
responsabilité envers son patient/client pour satisfaire son
intérêt personnel (par exemple, sur le plan sexuel,
émotionnel, social ou économique).
Toute forme
d'abus représente une infraction aux directives
déontologiques spécifiques concernant la profession de
psychothérapeute. L'entière responsabilité des
abus incombe au psychothérapeute.
Tout agissement
irresponsble dans le cadre de la relation de confiance et de
dépendance créee par la psychothérapie constitue
une grave faute professionnelle.
Les informations fournies
au patient/client concernanht les conditions dans lesquelles se
déroule le traitement doivent être exactes, objectives et
reposer sur des faits.
Toute publicité mensongère est
interdite. Exemples :
- promesses irréalistes de
guérison,
- référence à de nombreuses
approches thérapeutiques différentes, ce qui laisserait
supposer une formation plus étendue qu'elle ne l'est en
réalité (formations entamées et non
terminées).
Si nécessaire, le psychothérapeute doit travailler de manière inerdisciplinaire avec des représentants d'autres sciences, dans l'intérêt du patient/client.
Ces principes déontologiques s'appliquent également, par analogie, aux rapports entre formateurs et élèves.
La responsabilité des psychothérapeutes au niveau de la société exige qu'ils travaillent à contribuer au maintien et à l'établissement de conditions de vie susceptibles de promouvoir, sauvegarder et rétablir la santé psychique, la maturation et l'épanouissement de l'être humain.
Afin
de promouvoir l'évolution scientifique de la
psychothérapie et l'étude de ses effets, le
psychothérapeute doit, dans la mesure du possible, collaborer
à des travaux de recherche entrepris dans ce sens.
Les
principes déontologiques définis plus haut doivent
également être respéctés à l'occasion
de ces travaux de recherche et dlors de leur publication. Les
intérêts du patient / client restent prioritaires.
Les organismes sont dans l'obligation de créer des instances de recours et d'arbitrage en cas de litige.
Les organismes doivent éxiger que leurs membres praticiens établissent des règles déontologiques compatibles avec les principes du code de déontologie de l'EAP.
Carmelo Gimenez - 2 rue Poincaré 68400 Riedisheim - Tel.: 06 26 20 13 82 - Membre AETPR , FF2P et PSYCHO-RESSOURCES